Il s’agit de la première étape du processus d’accélération dans lequel on crée un sentiment d’urgence en identifiant une très belle opportunité.
Une des causes d’échec des programmes de changement est la sous-estimation initiale des promoteurs de la difficulté à faire sortir les parties prenantes de leur zone de confort.
Pour assurer une mobilisation suffisante de l’ensemble des collaborateurs, dirigeant compris, il est donc essentiel que toutes les parties concernées prennent conscience que le statu quo n’est plus acceptable.
Pour cela, il est assez classique de créer un sentiment d’urgence en désignant une menace vitale pour l’organisation. Cependant, il existe une autre solution, plus positive, qui est d’identifier une opportunité stratégique majeure qui va permettre de donner du sens à cette transformation.
Dans les projets d’accélération de croissance, il nous est arrivé à plusieurs reprises que le dirigeant soit lui aussi dans sa zone de confort et qu’il freine, consciemment ou pas, le projet de croissance. Il est donc parfois nécessaire de travailler avec le dirigeant en amont du projet afin qu’il prenne conscience des différents scénarii et puisse décider en âme et conscience s’il déclenche – ou non – ce projet de croissance.
Faute de ce sentiment d’urgence, que cela soit de faire face à une menace ou d’exploiter une opportunité, les efforts risquent fort de cesser dès les premières difficultés.
Pour créer ce sentiment d’urgence il faut adresser le côté émotionnel, par la dramatisation par exemple et montrer quels sont les risques à ne pas changer. Il faut l’entretenir en fournissant des exemples tangibles du risque ou de la crise : initiatives concurrentes, changement de réglementation, de norme, clients ou actionnaires insatisfaits, etc.
L’étape suivante consiste à former une coalition qui va piloter le processus d’accélération.